EXPOSITIONS "EL MAR DE BARCELO" ET "RICHARD ROGERS + ARCHITECTS: FROM THE HOUSE TO THE CITY"
Ces deux exposition permettent de découvrir la superbe Caixa Forum de Barcelone, une usine réhabilitée en centre d'art contemporain. C'est en 2002 que la Caixa a inauguré cette nouvelle destination d'une usine originellement dédiée aux textiles. Casimir Casaramona en avait confié l'édification à Joseph Puig i Cadafalch, un des initiateurs de l'Art Nouveau catalan. Cet architecte fameux a conçu une usine aux allures de palais mauresque. Un journaliste lors de son inauguration en 1913 s'exclamait: "Quiconque le contemple pour la première fois a du mal à croire qu'un édifice à l'architecture si artistique et originale soit une usine.
L'exposition consacrée à Miquel Barcelo montre le procédé mis en oeuvre pour la création de la coupole du Palais des droits de l'homme des Nations Unies à Genève. Une oeuvre délirante et qui souleva des controverses lors de son installation. Les dessins et les maquettes précisent l'intention de l'artiste. Une vidéo montre les procédés spectaculaires de peintures au canon utilisé pour couvrir l'énorme surface de la coupole. Le résultat: des sortes de "stalactites, pour un effet de nuées impressionnistes.
L'autre exposition présente l'oeuvre de Richard Rogers, l'associé de Renzo Piano pour la création du Centre Pompidou. Depuis ses maisons privées jusqu'aux édifices publics les plus considérables. Son goût pour le "mécano", les jeux d'assemblage de modules, les poutres métalliques et autre cheminées d'aération apparentes, a tout de même plus de charme en version réduite.
A voir aussi une oeuvre permanente de Joseph Beuys: "Behind the bone is counted – Pain Space", de 1983.
"El Mar de Barcelo". Jusqu'au 14 juin 2009
"Richard Rogers". Jusqu'au 7 juin 2009.
Caixa ForumAv. Marquès de Comillac, 6-8
08038 Barcelona. Tél: 93 476 8600
Vue des bâtiments datant de 1913 de l'ancienne unsine Casaramona devenue la Caixa Forum:
Vidéo montrant l'oeuvre de Barcelo en cours d'installation:
Vue générale de l'exposition Richard Rogers: